Alcool tendance de 2016, le rhum, pur ou en cocktail, revient en force. Il était d’ailleurs LA star de Paris du 2 au 4 avril lors du salon du Rhum Fest. V and B y était pour faire le plein de découvertes. On vous partage cette expérience surprenante !
40 exposants, 500 références : le paradis du rhum
Parc Floral de Vincennes, 10h30 – Dès l’entrée, le ton est donné : sourires affichés, chapeaux de paille, chemises à fleur… la journée s’annonce exotique et pleine de bonne humeur !
Premier constat, à observer l’affluence aux différents stands, pas de doute, le rhum attire et cette 4ème édition du Rhum Fest en est la preuve ! Une nouvelle fois, cet évènement qui veut se faire une place sur l’échiquier mondial, a attiré professionnels & amateurs de rhums du monde entier.
Entre tradition et modernité, le rhum y est présenté sous toutes ses coutures : rhum agricole, blanc, vieux, VSOP, VS, XO, arrangé, liqueur de rhum… Des échanges passionnés et passionnants accompagnent les dizaines de dégustations qui s’organisent naturellement de stand en stand où les grandes marques côtoient les indépendants.
Une part belle est aussi donnée à la mixologie avec des bars à cocktails et ateliers animés par des bartender de renoms.
Master Class : échange entre professionnels & passionnés
Le Rhum Fest organise des master class pro et publiques sur des sujets variés et parfois engagés, accueillant sur réservation, une quarantaine de personnes.
12h00 – C’est avec une grande passion et un brin d’humour que Jonathan Almonte, ambassadeur des rhums BOTRAN, nous a parlé des facteurs de succès de la marque. Outre un temps de fermentation allongé (120h contre 18 à 24h pour d’autres marques de rhums) et un vieillissement qui se passe à 2400m d’altitude, c’est sur le plan social que la marque à retenu notre attention. Elle met en effet, un point d’honneur à conserver la récolte manuelle de canne à sucre, permettant ainsi de maintenir l’emploi de 600 familles au Guatemala. C’est une véritable fierté pour les Guatémaltèques employés, qui se voient d’ailleurs offrir un verre de rhum dans les bars, le soir après le travail. « Le rhum est une question de sentiment » a t-il conclu. Tout était dit…
16h00 – « Le rhum est une question de terroir : géologie, climat & savoir-faire, propre à chaque culture » ce sont sur ses mots qu’Alexandre Gabriel, maitre chai de la maison Ferrand a débuté. Ce sont avec différentes dégustations de rhums Plantation, que cet expert nous a guidé, en toute humilité, vers une vision plus clair sur le rôle et l’importance d’un maitre chai. Tel un chef cuisinier, le maitre chai est façonné par sa culture, ses rencontres et ses expériences – « Le plaisir vient avec le savoir » a t-il d’ailleurs précisé. Et quand on aborde avec lui sujet sensible de l’ajout de sucre dans certains rhums ? « Même si mon esprit est grand ouvert, mon palais se ferme simplement à certains goûts. Le rhum a différentes cultures, il faut l’accepter ».
Côté « surprise » ?
Le Rhum Fest s’est aussi mettre de côté ses aprioris ! C’est en tout cas ce que l’on peut retenir de l’atelier « Accords fromages & rhum » auquel nous avons eu la chance de participer. Au premier abord sceptiques, c’est finalement une belle surprise qui s’est offerte à nous.
Nous avons donc écouté les conseils des experts de la marque Isautier : Mâcher. Déguster. Avaler. Puis prendre une toute petite gorgée de rhum. Les mariages proposés ? Du Beaufort 12 ans avec un rhum jeune sur le fruit confit. Du munster accompagné d’un rhum vieux ou encore un fromage de brebis avec un rhum galabé pour un accord plus vif & rock n’ roll !