1ère place en Class40 « Vintage » : La magie du Rhum…
Pointe-à-Pitre : depuis 21 jours Maxime Sorel ne rêvait plus que de ça…
Et c’est dimanche à 18h42 (heure française) et après une lutte acharnée, que notre skipper a franchi la ligne d’arrivée à bord du V and B / MS-SAILINGTEAM. Une fin de course remarquée et remarquable ! Jusqu’à la dernière seconde notre champion a tout donné, gagnant même 2 places à quelques heures de la fin de son périple. « Un finish superbe pour Maxime SOREL », titre d’ailleurs le site officiel de la Route du Rhum.
A quai, c’est une équipe V and B / MS-SAILINGTEAM, fière et émue, qui a accueilli le skipper, fatigué mais heureux !
Depuis 3 semaines, Maxime enchainait les galères face à une mer difficile. Sans jamais rien lâcher, ce jeune Malouin, motivé par son engagement auprès de l’association « Vaincre la mucoviscidose », a su garder la tête froide et les pieds sur terre. Déterminé à vivre « son Rhum » de la plus belle des manières, Maxime n’a cessé de partager son quotidien avec ses supporters, ravis de pouvoir vivre au rythme de ses récits mouvementés. Un engagement qui a provoqué un réel engouement au vu des milliers de messages de soutien, plus émouvants les uns que les autres, laissés par les internautes…
Les 1ers mots du skipper à Pointe-à-Pitre
« Content d’en avoir fini parce que j’ai eu pas mal de galères ! C’est une super expérience. J’ai fini la course comme j’ai commencé : j’ai pris 35-40 nœuds devant Ouessant et j’ai encaissé 45 nœuds dans le canal des Saintes ! Ça m’a rappelé à l’ordre… Et puis le final était super intéressant puisqu’on s’est rejoint avec Lionel (Regnier) et Patrice (Bougard) : c’était la cerise sur le gâteau avec un petit match-racing tout le long de l’île et je gratte deux places grâce à ça… Et je suis premier Class40 « vintage » ! Première transat aussi : je ne voyais pas ça si long. On a eu une transat un peu rude, avec une mer très formée tout le temps. Très inconfortable, même sous spi où je ne me suis pas fait tant plaisir que ça. C’est une Route du Rhum : je savais que j’allais en baver mais je ne pensais pas à ce point là. J’arrive en forme car j’ai bien dormi : j’ai fait jusqu’à quatre heures d’affilées ! Je me suis surpris à Basse-Terre où je ne me suis pas réveillé… J’ai senti les effluves de la terre, un feu de canne à sucre : c’était grandiose ! »
En clôturant cette magnifique transatlantique en solitaire, Maxime nous laisse rêver à de nouvelles aventures V and B autour du monde…