Partageur
21 juin 2024

En tête à tête avec José Garcia !

Couverture de l'article : En-tête-à-tête avec José Garcia pour PARTAGEUR #3

Comédien tout-terrain, José Garcia conjugue l’esprit de la fête à tous les temps… surtout au présent ! Quand on le rencontre pour célébrer la dernière cuvée de Rosé Garcia, un vin bio auquel il prête son visage et son nom, le fou rire n’est jamais loin.

Pour apprendre à mieux le connaître, on lui a posé quelques questions ! 👇

Commençons par les questions plus ou moins existencielles !

Quelle est votre définition du partage ?

José Garcia : C’est la vie ! Une bonne bouteille de vin, un bon repas : ça n’a de sens que si on les partage. Et c’est valable pour tout le reste. Je sais qu’il y a des gens fortunés qui ne sont pas forcément d’accord (rires), mais, sans le partage, la vie ne vaut franchement pas le coup.

Vous n’auriez jamais pu vivre loin des autres d’après ce que l’on comprend ?

José Garcia : Il y a des gens qui font ce choix et qui s’en trouvent très bien. C’est tout aussi intéressant, mais ce n’est pas comme ça que je pourrais vivre. Je préfère l’échange avec les autres à l’idée de faire quelque chose tout seul dans mon coin.

C’est un peu l’essence du métier de comédien, qui n’existerait pas sans le public…

José Garcia : Exactement. Moi, je veux partager le présent, tout le temps. Je trouve assez génial de voir des gens se rassembler au même moment, dans une salle de cinéma ou dans un théâtre, pour regarder une œuvre tous ensemble.

Pourtant, on entend de plus en plus que le vivre ensemble est menacé. Vous êtes d’accord ?

José Garcia : C’est ce qu’on essaie de nous faire croire, mais ce n’est pas la réalité. Passer du temps derrière son ordinateur ou son téléphone portable, ce n’est pas de l’enfermement sur soi, c’est le contraire : c’est une nouvelle façon de partager. Même dans le virtuel, on se rassemble, on échange, on partage !

Les réseaux sociaux ne sont pas seulement un danger, alors ?

José Garcia : Pas du tout, au contraire ! Je trouve que notre époque est passionnante sur ce point : on invente de nouvelles manières de créer du lien – et ça marche. On l’a expérimenté pendant les confinements, quand beaucoup de gens se retrouvaient à distance pour des apéros virtuels. C’était assez lunaire, chacun était chez soi, mais heureusement qu’il y avait ça pour nous apporter du bonheur dans une période compliquée !

On se rencontre aujourd’hui dans une galerie qui expose des œuvres de maîtres – Picasso, Rembrandt, Renoir, Warhol… – dans lesquelles vous avez glissé votre visage. Est-ce que ça veut dire que vous avez pris la grosse tête ?

José Garcia : Pas du tout ! Mais c’est ce qui m’a fait rire : voire ma tête sur tous ces tableaux, c’est tellement pas moi. On va organiser une vente aux enchères et on va tout donner à l’association Passeur de mots et d’histoires, engagée dans la belle mission d’écrire des biographies hospitalières.

Dans votre dernier film Nous, les Leroy, votre personnage tente de sauver son couple. L’amour passe-t-il par le partage, selon vous ?

José Garcia : Cela fonctionne dans les deux sens : on doit partager quand on aime, et il faut aimer pour partager ! Normalement, c’est de cette façon qu’on va le plus loin possible avec quelqu’un. Partager, c’est déjà donner du temps, de l’affection, de la gentillesse. C’est déjà une manière d’aimer… Et c’est aussi le meilleur moyen d’être aimé !

C’est quoi, pour vous, ce que l’on appelle un bon moment de la vie ?

José Garcia : C’est quand il y a une envie commune d’être ensemble. Quand on organise un déjeuner, un dîner, une soirée ou un pique-nique, il faut avoir envie de se réunir. Dans certains endroits, les gens viennent juste pour se montrer, pour « être là ». Dans ce cas, forcément, c’est assez pourri. En revanche, quand il y a un vrai désir et une vraie proposition, ça devient génial. On a tous besoin de notre dose de bonne humeur.

D’ailleurs, vous êtes souvent perçu comme un distributeur de bonne humeur…

José Garcia : Tant mieux, c’est plutôt agréable de laisser ce genre de souvenir dans la tête des gens. Quand je débarque quelque part, on s’attend toujours à ce que je fasse le pitre.

Voyez-vous, dans le regard des gens, une obligation d’être drôle ?

José Garcia : Pas forcément, mais ça crée parfois des situations amusantes. Lorsque j’arrive dans certains hôtels, à la réception, on me dit: « Ici c’est un endroit tranquille, on a des clients qui veulent du silence ». Sous-entendu : interdiction de mettre le bazar. Mais, moi aussi, je vais dans ces endroits pour me reposer; pas pour tout casser. Je ne joue pas de la trompette à 2 heures du matin ! Ça n’arrive peut-être pas souvent mais il y a quand même un moment où je me calme !

Il faut s’attendre à quoi quand on fait la fête avec vous ?

José Garcia : À tout ! Je n’ai pas beaucoup de limites quand je me marre avec les gens qui ont de bonnes vibrations. Et je suis très tactile, donc si vous faites la fête avec moi, il vaut mieux ne pas avoir peur des embrassades !

Croyez-vous que le rire soit le signe d’une société qui va bien ?

José Garcia : C’est vrai que, parfois, on a le sentiment que tout est fait pour nous diviser, pour nous monter les uns contre les autres. Mais je vois bien que les gens n’ont qu’une envie au fond d’eux : s’éclater ensemble. Et, franchement, quand on mélange tout – les genres, les couleurs, les catégories sociales –, on constate que ça marche toujours très bien.

Avec un programme pareil, il faut se présenter à la prochaine élection présidentielle !

José Garcia : Ah non, là, ce serait la fin de la rigolade ! Et, avec les noms que j’ai en tête, le conseil des ministres aurait une drôle d’allure ! La première décision risquerait de ne pas être bonne !

On le sait moins mais vous êtes un inconditionnel des sports extrêmes… Est-ce vraiment compatible avec la fête ?

José Garcia : Bien sûr ! Tout est question de timing. Ce sont les deux faces d’une même personnalité, c’est un équilibre dont j’ai besoin. Pour voler ou pour faire du kitesurf, il faut être extrêmement précis et concentré. Ça nécessite des entraînements et une grande discipline. C’est aussi pour ça qu’on peut se lâcher après ! C’est un peu comme dans le métier d’acteur : on est toujours meilleur quand on sait être à la fois dans le sérieux et dans la déconne.

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